Escapade montagnarde à Luchon
Grand soleil en ce début janvier! Me voilà à Luchon pour un petit break bienvenu. Il est toujours intéressant d’aller là-bas car il y a tout plein de spécialités locales 🙂
Luchon, surnommée la « reine des Pyrénées »
Luchon se trouve au sud du département de la Haute-Garonne (donc mon département), proche de la frontière espagnole. C’est une petite ville thermale et une station de montagne, quelques 2600 habitants à peine, elle parait toujours plus grande qu’elle ne l’est en réalité, peut-être parce qu’elle est la station la plus fréquentée des Pyrénées, dixit Wikipedia !
Elle tient son surnom de « reine des Pyrénées » de son statut de ville impériale à l’époque napoléonienne, ce sont les débuts du thermalisme.
Parmi les visiteurs et résidents célèbres, on peut citer l’Impératrice Eugénie, le comte Henry Russell, Lamartine, Louis Napoléon Bonaparte, Edmond Rostand, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Stéphen Liégeard, Mohammed V du Maroc, sa Majesté Alphonse XIII d’Espagne, Sacha Guitry … un vrai St Tropez du 19ème. La ville en garde d’ailleurs aujourd’hui les traces, avec une architecture et ambiance assez bourgeoise (style Baltard aussi)
Il s’y passe pas mal de choses : les événements les plus connus sont entre autres la fête des fleurs en août et le festival de Luchon (le festival de Cannes pour les téléfilms en sorte) en février.
On y trouve aussi l’unique hammam-vaporarium naturel d’Europe. Plutôt fascinant : on entre dans une grotte (une vraie !), où la température varie entre 38° et 42 °C et le taux d’humidité atteint les 95 % ! Des sources chaudes existent en fait sous la ville. Je recommande une séance pour tous les curieux, rien de tel après la journée de ski.
Des spécialités du terroir étonnantes
Qui dit Luchon, dit chocolat Dardenne, déjà évoqué dans un précédent article…
Il y a aussi la pistache luchonnaise. C’est un ragoût de haricots au mouton et à l’ail. Roboratif et 100% local. Mais surtout, lors d’un séjour, vous devriez essayer le peteram, qui lui est un ragoût à base de tripes de mouton, il faut s’accrocher.
Après une bonne journée soleil-montagne-gastronomie, je retourne « à la ville » … 2 heures de TPV (train à petite vitesse, mais vraiment très petite vitesse 😉 )