Bienvenue à Toulouse
Humour dominical suite, après les Parisiens la semaine dernière, c’est au tour des Toulousains de se faire tailler le portrait! 🙂
Les toulousains
Les habitants de Toulouse, les loosers parlent le putaing-cong, un dialecte est-asiatique, ou parfois le bouducon, un mélange d’hyrogliphe de potassium et d’acide acyteciline. Ils sont appelés les losers sauf dans le département de l’Ariège où on les a baptisés du doux nom de doryphores, par pure affection.
La devise de la ville est : «Un Toulousain malin sera toujours plus malin qu’un con de Bordelais con, con !»
Il est à noter que le permis de conduire, obligatoire partout ailleurs, n’est pas indispensable pour conduire à Toulouse.
Sport
En 1896, à force d’écraser un ballon de football, les joueurs de rugby du cultissime Stade Toulousain réussirent à rendre le ballon ovale.
Le rugby fait partie intégrante de la culture toulousaine. En effet, Toulouse est la seule ville de France à compter 2640 clubs de rugby dans l’élite dont le Stade Toulousain.
D’ailleurs, on ne parle pas ici de finale du championnat de Rugby, mais de la fameuse finale du Stade.
Malheureusement ce sport n’intéresse qu’une partie de la France de Bayonne à Brive.
Gastronomie
C’est à Toulouse qu’est née la célèbre saucisse de Toulouse. Mis à part cela, Toulouse se glorifie essentiellement de ce que, à l’inverse des autres villes de France, aucun personnage célèbre n’y est jamais né (on ne peut pas vraiment dire que la saucisse de Toulouse soit un personnage célèbre, non plus que Jean-Luc Reichman).
Une viennoiserie très appréciée des gens du lieu est la chocolatine. Inventée à Toulouse (comme tout le monde le sait), elle a la particularité d’avoir été copiée dans de nombreuses régions sous la nomenclature incorrecte et honteusement appauvrie de «pain au chocolat».
Le cachou Lajaunie quant à lui, bonbon 100% toulousain, est utilisé depuis des décennies pour soigner les gueules qui puent (lendemain de soirée, utilisation abusive d’ail…)
Le cassoulet, plat qui acquit son immense renommée à l’occasion des Jeux du Pet de Berlin en 1848, est un délicieux assortiment de subtils haricots blancs baignant dans une sauce délicate et légère, surmonté de fins morceaux de viandes (généralement saucisse de porc, confit d’oie ou de canard, moins communément d’autruche). De nombreux diététiciens le préconisent lors de régimes à base de gras.
Le Chauvinisme
…n’existe pas à Toulouse !
Pour preuve, on y brûle systématiquement tous les véhicules entrant non immatriculés 31 (en commençant par les 33, sur lesquelles on crache et pisse dessus avant) et les saucisses de Strasbourg sont torturées jusqu’à la mort ou encore les petits Toulousains jouent avec des poupées qui sont, en réalité, des parisiens empaillés. Les mots Paris ou parisien, bordelais, marseillais, lyonnais (et beaucoup d’autres) ont simplement été interdits par arrêté préfectoral. La peine d’un tel délit consisterait à prononcer une et une seule fois : les bordelais sont meilleurs que les Toulousains.
Tourisme et économie
La place Saint-Pierre à Toulouse est reconnue mondialement pour les concours de danse tecktonik 1000 mètres, en fait il s’agit de la dance du saoul : les participants doivent boire un maximum dans les bars des environs afin comme ils diraient en langage kaira se mettre la race, ou bien se bourrer.
Après avoir bu, les participants doivent danser la tecktonik sur le son de Bob Sinclar ou de David Guetta ou bien en écoutant tout simplement Funradio, radio partenaire de la ATT (Association des Tecktonickeurs de Toulouse).
Par ailleurs la place Saint-Pierre est reconnue pour la OPBT, l’Organisation des Paumés Bourrés de Toulouse, qui réunit tous les cons anonymes. Lors de leurs réunions les cons jouent aux cartes dehors, dorment sur la pelouse juste devant la Garonne, font des compétitions de péling (pétanque + bowling) ce qui n’est ni plus ni moins que lancer des boules de pétanque sur des canettes et bouteilles de bière.
Véritable ville moderne, Toulouse bénéficie d’un pôle industriel remarquablement développé. On y creuse des piscines, on regoudronne la rocade tous les ans en Juillet et on refait les vitres à chaque explosion d’AZF.
L’industrie aréonautique (et non pas aéronautique, une fausse prononciation qui a malheureusement tendance à se répandre ailleurs qu’à Toulouse) est très développée dans l’agglomération, surtout à Colomiers, ville qui n’est passée qu’à un cheveu de se spécialiser dans le fromage à pâte molle. Mais le destin en décida autrement.
Ce ne fut pas une mauvaise chose puisque Toulouse profite non seulement des retombées d’avions mais aussi économiques de cette industrie. Son rayonnement international est dû aux technologies de pointe qui y sont déployées, telles que la soudure à froid au saindoux, le boulon en papier mâché ou encore l’utilisation de matériaux balsamiques.
Les T-shirts «I Love Toulouse» se vendent mal aux touristes anglais et américains. Trouver la raison de cet échec majeur est un des défis que se propose de relever depuis plus de 20 ans l’école Sup de Cong Toulouse, aussi connue pour son slogan «on nous vend du rêve, nous achetons de l’air».
Source : http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Accueil
Pas mal le portrait !!! Il faut être toulousain (ou d’adoption comme moi) pour tout comprendre mais tout ça est ô combien vrai putaing cong !!!
J’aime l’auto-dérision 😉 Pas mal non plus le portrait des parisiens http://gourmandisesansfrontieres.fr/2012/05/bienvenue-a-paris/
J’espère que les parisiens et les toulousains (que je suis!) ont un peu d’humour 4ème degré!
Excellents portraits et cartes des Toulousains et Parisiens.
Ne manque que Nougaro pour compléter le portrait toulousain.
MErci pour ce bon moment à rigoler. Du coup je l’ai diffusé à mes collègues pour les faire rire. Succès garanti.
Oui un peu d’autodérision ne fait pas de mal 🙂
Tentative d’humour ? Billet absolument nul à chier.